3 conseils pour bien choisir sa piscine en bois
La piscine en bois ? Un excellent choix si vous voulez vous baigner en extérieur. Elle est conviviale et apporte toujours un charme particulier au jardin. Ceci dit, il convient de bien choisir l’essence du matériau pour en garantir la durabilité et l’esthétisme. Envisagez-vous d’en acquérir une ? Voici trois conseils pratiques pour bien choisir.
La classe et l’origine du bois
Quel que soit le type de piscine, la classe et l’origine du bois sont deux informations que les fabricants consignent dans les fiches techniques. Si à votre demande, le fournisseur ne peut vous les communiquer, il est préférable de ne pas procéder à l’achat.
La classe vous informe sur les caractéristiques du matériau. Il existe 5 classes suffisamment détaillées, suivant la norme « NF EN 355 », qui informent les consommateurs sur sa durabilité naturelle, son exposition à l’humidité et sa résistance.
Un conseil, préférez la qualité aux low-cost ; pour plus de résistance, pensez à ne choisir que des essences de classe 4 ou 5. Ils supportent l’humidité permanente et sont généralement garantis 10, 15 voire 20 ans. Aussi, il existe des piscines en kit parfois vendues avec une essence de classe 3, moins cher, mais moins résistant aussi.
Quant à la provenance de l’essence, il n’y a pas vraiment de recommandations sur ce point. Toutefois, il serait louable de faire montre d’éthique environnementale. Achetez donc pour votre piscine, des essences d’origine, certifiés par des labels écologiques tels PEFC (Pan European Forest Certification) ou FSC (Forest Security Council).
Choisir la bonne essence pour sa piscine en bois
Comme dit plus haut, le type d’essence utilisé pour construire une piscine doit présenter certaines caractéristiques essentielles, notamment : résistance aux champignons, à l’humidité, aux insectes xylophages et à la putréfaction.
Vous devez donc savoir choisir parmi les différentes variétés disponibles. Les meilleurs bois pour la construction de piscines sont ceux tropicaux ou exotiques. Ils disposent de nombreuses qualités naturelles, mais coûtent très cher. On en dénombre plus d’une soixantaine d’espèces parmi lesquelles les plus couramment utilisées sont : teck, framiré, ipé, kosso, doussie et l’iroko.
En alternative, vous pouvez opter pour les variétés de pin (douglas, pin maritime, oregon, pin des landes, sylvestre), qui sont aussi résistantes que certaines espèces tropicales, moins chères et adaptées aux zones tempérées.
Il y a aussi le mélèze qui a la caractéristique intéressante de durcir au contact de l’eau. Il résiste également bien dans le temps (jusqu’à 20 ans de garantie) au contact permanent de l’eau et est écologique. Avec ce type de bois, vous n’aurez pas besoin d’installer de revêtement intérieur, comme c’est généralement le cas pour d’autres espèces.
Faire attention au traitement du bois de votre piscine
Habituellement, le bois utilisé pour construire les piscines est traité pour le renforcer. Il existe deux sortes de traitement : à l’autoclave qui est un bain chimique d’insecticide et de fongicide, ou via un traitement thermique qui revient à le placer dans un four.
Le traitement à l’autoclave confère au matériau des qualités de classe 4. Si vous décidez d’opter pour du bois traiter à l’autoclave, choisissez de préférence ceux portant le référentiel CTB P+. Ce dernier certifie que les produits utilisés pour le traitement sont non toxiques pour l’homme et l’environnement.
Quant au traitement thermique, il n’utilise aucun produit chimique et a donc l’avantage d’être écologique.
Alors, besoin d’aide pour installer votre piscine en bois ? N’hésitez pas à contacter un pisciniste qualifié via notre annuaire.